AJC Europe se réjouit de la non-participation de plusieurs dizaines de pays, dont la France, à la commémoration du 20ème anniversaire de la Conférence de Durban
Paris, le 21 septembre 2021 - AJC, engagé depuis toujours à lutter contre toutes les formes de racisme et à défendre l’universalisme et les valeurs démocratiques à travers le monde, se réjouit de la non-participation de la France et de nombreux pays à cet événement.
Comme AJC l’a appelé de ses vœux, la commémoration du 20ème anniversaire de la tristement célèbre Conférence de Durban de 2001 qui doit avoir lieu le mercredi 22 septembre, se fera sans la France et sans au moins vingt autres pays dont les États-Unis, le Canada, l’Australie, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, l’Autriche, les Pays-Bas et l’Italie, qui ont d’ores et déjà annoncé qu’ils ne participeraient pas à l’événement. D’ici demain, une dizaine d’autres États devraient annoncer leur non-participation.
En effet, ceux qui ont participé et ont été les témoins de Durban en 2001 se souviennent que ce qui devait être à l’origine une grande manifestation de l’antiracisme, avec la présence des plus grandes organisations antiracistes internationales, a été en fin de compte un immense festival de haine et un grand moment de libération de la parole antisioniste et antisémite. Lors du Forum des ONG, des responsables juifs d’ONG ont été violemment pris à partie et menacés, des tracts à la gloire d’Hitler ainsi que des exemplaires des Protocoles des Sages de Sion ont été distribués en présence notamment d’organisations islamistes et djihadistes.
Comme Simone Rodan-Benzaquen, directrice d’AJC Europe, le rappelle, « rétrospectivement Durban a été, comme les attentats du 11 septembre quelques jours plus tard, l’inauguration d’un assaut contre les valeurs universelles : antisémitisme, dévoiement de l’antiracisme, islamisme, attaque contre la liberté d’expression et instrumentalisation des enceintes internationales par les ennemis de l’Occident. » Parce que cela a profondément influencé les mouvements antiracistes et notre paysage politique actuel, il est indispensable de faire un examen approfondi du contexte et des événements qui ont pu rendre possible ce déferlement de haine pour mieux préparer l’avenir.
C’est pourquoi nous proposons un recueil de textes d’aujourd’hui et d’alors pour analyser ce que fut Durban et comment nous en subissons aujourd’hui encore, politiquement, les avatars.
Y ont contribué, Simone Rodan-Benzaquen, directrice d’AJC Europe, Pierre-André Taguieff, politologue, qui a le premier compris et analysé l’avènement de ce « nouvel antisémitisme », Marc Weitzmann, auteur et journaliste, qui interroge l’idée même d’universalisme que l’Occident tente de défendre depuis, et Joelle Fiss, qui était en 2001 à Durban présidente d’un mouvement étudiant européen et qui a été le témoin, ébahi et désolé, de ce moment, dont elle a fait un récit, « le Journal de Durban », dont nous publions des extraits.
Cette brochure, à destination du grand public, est disponible sur le site Internet d’AJC Paris : www.ajcfrance.com
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